mardi 13 novembre 2007

Baudelaire "La Mort", dernière partie, in "Les Fleurs du Mal"

Ô Mort, vieux capitaine ! Il est temps, levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort, appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont emplis de rayons !

Verse-nous ton poison, pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Ciel ou Enfer, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du Nouveau !

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